Sommaire
- 1. La partie logique de votre cerveau s’éteint pendant les rapports sexuels.
- 2. Plusieurs parties éloignées de votre cerveau sont activées lors d’un l’orgasme.
- 3. Lorsque vous jouissez, votre cerveau libère une poussée de dopamine.
- 4. L’ocytocine est libérée pendant l’orgasme et l’allaitement.
- 5. Avoir un orgasme stimule votre cerveau de la même manière que de prendre de la drogue ou d’écouter votre musique préférée.
- 6. Votre cerveau émet des substances chimiques qui vous rendent moins sensible à la douleur pendant les rapports sexuels.
- 7. L’orgasme et la douleur activent en fait certaines des mêmes zones cérébrales.
- 8. Après un orgasme, le cerveau libère des hormones qui peuvent vous rendre heureux et somnolent.
- 9. Le cerveau des femmes a tendance à continuer à libérer de l’ocytocine même après l’orgasme.
- 10. Chez les personnes incapables de ressentir la stimulation génitale, le cerveau pourrait en fait se remapper pour leur permettre d’avoir l’orgasme.
- 11. Les orgasmes pourraient être une manière naturelle de nous «inciter» à nous reproduire.
- 12. Avoir un orgasme peut en fait aider à garder votre cerveau en bonne santé.
Bien que vous n’ayez pas besoin d’avoir un orgasme pour prendre du plaisir, c’est certainement le but ultime d’une relation sexuelle. Afin de comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous atteignons notre apogée, les chercheurs utilisent des machines IRMf ou des scans. Ces appareils peuvent mesurer le flux sanguin et l’activité neuronale dans le cerveau.
En étudiant l’activité cérébrale des personnes ayant des orgasmes dans ces machines, les scientifiques ont appris des choses assez étonnantes. Nous avons décidé de vous révéler en 12 points, ce qui se passe exactement dans votre cerveau lorsque vous avez un orgasme.
1. La partie logique de votre cerveau s’éteint pendant les rapports sexuels.
Il y a une raison pour laquelle les gens ont tendance à se sentir plus audacieux et moins inhibés pendant les rapports sexuels. La partie de votre cerveau en charge de vos capacités de raisonnement logique part temporairement en vacances.
Le cortex orbitofrontal latéral devient moins actif pendant les rapports sexuels. C’est la partie du cerveau qui est responsable de la raison, de la prise de décision et des jugements de valeur. La désactivation de cette partie du cerveau est également associée à une diminution de la peur et de l’anxiété. Cet arrêt du cortex orbitofrontal latéral a du sens, car la peur et l’anxiété peuvent interrompre l’excitation et entraîner des problèmes tels que l’anxiété et donc la baisse de performance sexuelle.
2. Plusieurs parties éloignées de votre cerveau sont activées lors d’un l’orgasme.
Les tests d’imagerie médicale suggèrent qu’il existe plusieurs régions cérébrales spatialement éloignées impliquées dans la réponse lors d’un orgasme.
Les chercheurs ont découvert que le cortex sensoriel génital, les zones motrices, l’hypothalamus, le thalamus et la substantia nigra s’allument tous pendant un orgasme. Le thalamus aide à intégrer des informations sur le toucher, le mouvement et tous les souvenirs ou fantasmes sexuels auxquels quelqu’un pourrait faire appel pour les aider à atteindre l’orgasme. Pendant ce temps, l’hypothalamus est occupé à produire de l’ocytocine et peut aider à coordonner l’excitation.
Les zones motrices sont également impliquées parce que le corps bouge (espérons-le) pendant l’acte. Tout est fait pour vous mettre dans les meilleurs conditions. La nature est bien faite !
3. Lorsque vous jouissez, votre cerveau libère une poussée de dopamine.
Pendant l’orgasme, votre cerveau fait des heures supplémentaires pour produire une multitude d’hormones et de substances neurochimiques différentes. L’une d’elles est la dopamine, une hormone responsable des sentiments de plaisir, de désir et de motivation. La dopamine est formée dans une partie du cerveau appelée zone tegmentale ventrale. Elle est également libérée dans d’autres parties telles que le noyau accumbens et le cortex préfrontal.
Certains considèrent la dopamine comme un produit chimique du « plaisir », bien que la recherche ait montré qu’elle nous offre bien plus qu’un simple bon moment. Il s’agit en fait davantage d’un produit chimique d’apprentissage, qui aide à prendre note des récompenses telles que la nourriture et le sexe, et à comprendre comment en obtenir plus.
4. L’ocytocine est libérée pendant l’orgasme et l’allaitement.
L’ocytocine est une autre hormone produite par le cerveau pendant l’orgasme. Sécrétée par l’hypophyse et libérée dans l’hypothalamus, cette hormone nous fait nous sentir proches des autres et favorise l’affection.
L’ocytocine est connue comme l’hormone de liaison car elle est également libérée pendant l’allaitement et est connue pour favoriser un sentiment d’amour et d’attachement. La prolactine est également libérée pendant l’orgasme et est responsable de ce sentiment de satisfaction qui accompagne l’orgasme. C’est aussi la principale hormone responsable de la production de lait après la grossesse.
Bien sûr, la libération d’ocytocine et de prolactine pendant les rapports sexuels et l’allaitement ne signifie pas qu’une personne éprouve les mêmes sensations dans les deux situations. Ces hormones peuvent jouer différents rôles dans notre corps et renforce nos connexions sociales.
5. Avoir un orgasme stimule votre cerveau de la même manière que de prendre de la drogue ou d’écouter votre musique préférée.
Étonnamment, le cerveau ne fait pas beaucoup de différence entre le sexe et les autres expériences agréables. Les parties de votre cerveau qui vous font vous sentir bien après avoir pris un dessert ou gagné au poker sont les mêmes zones qui s’activent pendant l’orgasme.
Le sexe est ressenti comme agréable parce que les voies de récompense dans notre cerveau sont activées pendant et jusqu’à l’orgasme. Ce sont les mêmes réseaux qui sont activés en réponse à la consommation de drogues, à la consommation d’alcool, au jeu, à l’écoute de votre chanson préférée.
6. Votre cerveau émet des substances chimiques qui vous rendent moins sensible à la douleur pendant les rapports sexuels.
Savez-vous pourquoi la fessé pendant un rapport sexuel est si agréable ? Ce n’est pas votre imagination, le corps est vraiment moins sensible à la douleur pendant les rapports sexuels.
Lorsque l’hypophyse est activée, la libération d’endorphines, d’ocytocine et de vasopressine favorise la réduction de la douleur. Cela peut aider à expliquer pourquoi les choses qui pourraient nous faire grimacer en temps normale, comme les gifles ou les cheveux tirés, ne sont pas aussi douloureuses pendant les rapports sexuels et peuvent même devenir agréables.
7. L’orgasme et la douleur activent en fait certaines des mêmes zones cérébrales.
La raison pour laquelle certaines personnes tirent un plaisir sexuel de la douleur peut être liée au fait que l’orgasme et la douleur affectent en fait quelques-unes des mêmes zones du cerveau.
Plusieurs des zones du cerveau (à savoir, dans le cortex) qui sont responsables de la douleur sont actives pendant l’orgasme. Bien que la relation entre la douleur et l’orgasme ne soit pas encore entièrement comprise, certaines recherches ont montré que la stimulation vaginale pourrait en fait réduire la sensibilité à la douleur chez certaines personnes.
8. Après un orgasme, le cerveau libère des hormones qui peuvent vous rendre heureux et somnolent.
Une fois qu’un orgasme s’est produit, votre cerveau a tendance à ralentir. Mais il ne se met pas complètement hors service. Chez l’homme comme chez la femme, l’orgasme signale au système nerveux parasympathique de commencer à réguler à la baisse (ou à calmer) le corps. Le cortex préfrontal, qui était auparavant activé menant à l’orgasme est également régulé à la baisse. Et cela est lié à augmentation des niveaux d’ocytocine pour faciliter l’attachement.
Le cerveau produit également de la sérotonine après un orgasme. Cette hormone est connue pour favoriser la bonne humeur et la relaxation. Chez certaines personnes, la sérotonine peut également entraîner de la somnolence et le désir de faire une sieste.
9. Le cerveau des femmes a tendance à continuer à libérer de l’ocytocine même après l’orgasme.
Tous les cerveaux subissent la libération d’ocytocine pendant les rapports sexuels, une hormone responsable en partie de la création de sentiments de proximité et de lien. Cependant, le cerveau des femmes se comporte un peu différemment après l’orgasme. Chez les femmes, l’ocytocine a tendance à continuer à être libérée après l’orgasme, ce qui peut expliquer la motivation des câlins post-coïtaux.
10. Chez les personnes incapables de ressentir la stimulation génitale, le cerveau pourrait en fait se remapper pour leur permettre d’avoir l’orgasme.
Bien que nous pensions que l’orgasme et le plaisir sexuel dépendent de la stimulation de nos organes génitaux, ce n’est pas tout à fait vrai. Dans certains cas, le cerveau peut créer de nouvelles voies vers le plaisir qui n’impliquent pas du tout nos organes sexuels.
Lorsque les organes sont malades ou retirés, une reconfiguration des sens peut se produire, ce qui nous permet de ressentir des sensations sexuelles et orgasmiques dans d’autres parties du corps. On a tous en tête la scène du film Intouchable !
Chez les personnes qui ont souffert de paralysie du bas du corps, par exemple, le cerveau peut en fait se recâbler afin de permettre à une personne d’atteindre l’orgasme grâce à la stimulation d’autres parties du corps, telles que la peau du bras ou les mamelons.
11. Les orgasmes pourraient être une manière naturelle de nous «inciter» à nous reproduire.
Les orgasmes sont sans aucun doute un moyen de se faire plaisir, mais ils pourraient aussi être le moyen sournois du cerveau de nous amener à nous reproduire. L’orgasme aurait donc un rôle essentiel pour assurer la pérennité des espèces.
12. Avoir un orgasme peut en fait aider à garder votre cerveau en bonne santé.
En plus de nous inciter à nous reproduire, l’orgasme peut également aider à garder notre cerveau en bonne santé. Il se peut aussi que, du point de vue de l’évolution, puisque cette activité augmente le flux sanguin à travers le cerveau de façon si spectaculaire, elle peut s’être développée en partie pour aider à garder le cerveau en bonne santé, aussi.
La recherche a également suggéré que l’orgasme féminin peut avoir joué un rôle dans la stimulation de l’ovulation, bien que maintenant l’ovulation se produise spontanément et ne dépend pas de l’activité sexuelle.