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10 accessoires BDSM indispensables pour débuter

Quand je parle de BDSM avec des novices, je commence toujours par le plus important : ce n’est pas une question de douleur, mais de confiance, de communication, et de jeu érotique intelligent. Le BDSM est une forme d’exploration intime qui repose sur des dynamiques de pouvoir, de sensations et de jeu de rôle — mais toujours dans un cadre consensuel et encadré.

Personnellement, quand j’initie quelqu’un ou que je débute une relation BDSM avec un nouveau partenaire, il y a quelques accessoires que j’aime toujours garder à portée de main, parce qu’ils sont à la fois simples, efficaces et polyvalents. Je ne crois pas qu’il faille se jeter tout de suite dans des pratiques extrêmes ou trop complexes. Il faut d’abord apprendre à lire son/sa partenaire, à ressentir les choses et à se connaître. Tout en s’amusant!

1. Les menottes : La base!

J’aime beaucoup commencer avec une paire de menottes confortables, en velcro ou en cuir doux. Il existe des menottes pour les poignets, mais aussi pour les chevilles. Il y a quelque chose de très symbolique dans l’acte d’attacher quelqu’un : on remet une part de contrôle à l’autre. Ce n’est pas violent, c’est vulnérable. Et la vulnérabilité, dans un cadre bienveillant, est terriblement excitante. Parfois, je préfère les cordes, surtout quand j’ai envie de ralentir le rythme et de faire durer le moment. Le bondage devient presque méditatif : j’attache lentement, je frôle la peau, je joue avec la tension des liens. J’utilise toujours une corde en coton ou en jute bien assouplie, et je garde une paire de ciseaux de sécurité à proximité. La sécurité passe avant tout, toujours.

2. Le masque pour les Yeux : Attention les yeux !

Un masque BDSM pour les yeux change tout. En supprimant la vue, on aiguise les autres sens. Les soupirs deviennent plus intenses, le moindre frôlement devient un frisson. J’adore ce jeu d’anticipation. Certains masques peuvent être très élégant ou d’autres plus amusant. À choisir en fonction du scénario que vous allez mettre en place. Les masque en têtes de lapin sont très commun pour les femmes, et personnellement j’en utilise des très classe, c’est très excitant pour son partenaire.

3. Le Baillon : Chut c’est moi qui commande !

Parfois, je combine avec un baillon léger – pas une boule dure au début, mais un ruban en tissu ou un baillon plat en silicone, plus confortable. Je l’utilise uniquement si la personne est à l’aise, parce que perdre la parole est une forme de soumission très forte. Le baillon n’est pas toujours très agréable et doit donc être utilisé seuelement si la personne se sent à l’aise une fois porté. Sinon il ne pourra pas profiter du moment.

4. Le fouet et la cravache : Aie

Il m’arrive aussi d’utiliser un fouet doux ou un martinet à lanières fines. Je ne cherche pas la douleur, mais l’effet de surprise, le contraste. Une petite claque sur la peau, suivie d’une caresse… On joue avec le chaud et le froid. D’ailleurs, j’aime énormément les jeux de température : glaçons qui fondent lentement sur la peau tendue, ou bougies spéciales BDSM qui dégagent une cire tiède, jamais brûlante. Ce sont des expériences sensorielles très riches.

5. Le Plumeau : Pour les guilis !

Pour les couples moins sauvages, le plumeau est une bonne alternative au fouet, qui peut-être douloureux si il est mal utilisé. Le plumeau pourra être plus doux et servira plutôt au chatouille, idéale pour les préliminaires avant une montée plus intense lors de votre jeu de soumission

6. Plug anal : L’indispensable

J’encourage aussi à explorer les plugs anaux, si la curiosité est là. Il existe des modèles très petits, conçus pour débuter, en silicone souple. L’idée n’est pas d’aller vite, mais de découvrir d’autres formes de plaisir, là où on ne les attendait pas. Toujours avec beaucoup de lubrifiant, de patience et sans pression.

 

7. Le collier : Avec une bonne laisse !

Et puis il y a le collier. Ce n’est pas qu’un objet. C’est un symbole. Quand je le mets à quelqu’un – ou qu’on me le met –, c’est un moment solennel. Il dit : « je t’offre ma confiance ». On peut l’accompagner d’une laisse, pour renforcer la dynamique Dom/Soumis·e, mais ce n’est jamais un gadget. Il faut que ça ait du sens.

8. Les subtils pinces à tétons

Pour vous mesdames, il y a les uniques et peu connues : pinces à tétons. Femme sensible s’abstenir, ces pinces à fixer à ses mamelons peuvent être douloureuses au démarrage, mais le plaisir va vite monter si vos seins sont très érogènes. C’est le cas pour moi et ces pinces sont de véritables petit bijou, indispensable pour sublimer votre style et pour décupler votre plaisir!

Enfin, je ne commence jamais une séance sans fixer une règle claire : le mot de sécurité. Ce mot (souvent quelque chose de neutre, comme “rouge” ou “banane”) peut être prononcé à tout moment pour interrompre immédiatement la scène. Et je ne discute jamais ce mot. Il est sacré. J’apprends aussi à reconnaître les signaux non verbaux : la respiration, les tremblements, la voix qui change. Le corps parle autant que les mots.

Je crois profondément que le BDSM, bien pratiqué, peut renforcer l’intimité d’un couple ou d’une relation, même temporaire. C’est une danse subtile entre lâcher prise et contrôle. Il n’y a pas une seule bonne façon de faire. Il y a ta façon, et celle de ton/ta partenaire. Et surtout, il y a le plaisir partagé, libre, consenti.

Auteur / autrice
  • Marie jeanroy

    Je suis experte dans l’exploration et l’évaluation des produits de bien-être intime, spécialisée dans le test et la rédaction de critiques sur les sextoys. Forte d’une expérience riche et variée dans le domaine, j’allie pour Le Poulpe Câlin expertise technique, sensibilité personnelle et passion pour la sexualité positive afin d’offrir des analyses détaillées et honnêtes des dernières innovations. ✍️

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